LA NEUVIÈME VIE DE LOUIS DRAX
Alexandre Aja

Ce n’est pas La Neuvième Vie de Louis Drax qui relancera Alexandre Aja dans les charts, lui dont le succès public et critique semble s’être franchement dégradé depuis Mirrors pour des raisons peu évidentes. Pourtant, Horns, et désormais ce nouvel essai en dehors des cadres du cinéma d’horreur, ne font que confirmer le désir, tout à fait louable, d’Aja de s’affranchir d’un genre qui l’a révélé. Encore plus personnel et plus amer, La Neuvième Vie de Louis Drax confirme le penchant (et le don) du réalisateur français pour le drame teinté de fantastique et les narrations éclatées. Si on n’atteint pas ici les sommets d’émotion de Quelques minutes après minuit, on ne peut que se réjouir qu’Aja, qui a sans doute livré toutes ses armes en matière de cinéma horrifique, se révèle aussi bon conteur.

François Corda

 

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