Kong, skull island
Jordan Vogt-Roberts

Enfin un blockbuster qui tient ses promesses. On pourrait prétendre que ces dernières sont faciles à tenir : de bons effets spéciaux, des dialogues percutants, et de la bourrinade en cascade. Mais quand on observe les chichis de James Mangold (Logan) et la prétention de Ridley Scott (Alien : Covenant), Kong, skull island fait office de bouffée d’air frais. Tour à tour parodique (le vietnam en mode musée), festif (les combats démesurés), et poétique (la découverte des autochtones, très belle), Kong, skull island a l’intelligence de se tenir à l’objectif qu’on lui a fixé : distraire. Pas plus (réfléchir), pas moins (surdoser l’action et les CGI). Pas si anecdotique, par les temps qui courent.

François Corda

 

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