Big Thief passe clairement un cap avec UFOF, qui reprend peu ou prou la formule de ses deux premiers albums, à savoir celle d’un folk hors d’âge, léthargique, sur lequel souffle un vent Woodstockien parfumé aux champignons. Les musiciens ont ici affiné leur songwriting et font montre d’une délicatesse qui confère aux compositions une beauté diaphane. UFOF a l’élégance d’une feuille automnale tourbillonnante qui n’aurait jamais à devoir s’étendre sur le sol.
François Corda
Big Thief / UFOF (Etats-Unis | 3 mai 2019)