ANDREW BIRD
my finest work yet

Si la production, volontairement aride, de My Finest Work Yet peut au départ laisser l’auditeur à distance, c’est précisément l’état naturel de ces compositions, de facture classique, qui finit par séduire : sans fard, les mélodies douces amères du violoniste siffleur imposent lentement et sûrement leur beauté brute, nous donnant la sensation d’assister dans un salon cosy à un concert privé d’un petit génie du songwriting bel et bien sous-estimé. Classe et dandy, My Finest Work Yet, malgré son titre ironique, pourrait bien s’inviter dans les listes d’indispensables de fin d’année.

François Corda

Andrew Bird / my finest work yet (Etats-Unis | 22 mars 2019)

 

 

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