WILLIAM PATRICK CORGAN
ogilala

« Take me as I am » chante Billy (pardon William Patrick) Corgan sur l’un des titres d’Ogilala. Ok, on va faire un effort. Car il en faut, du courage, pour avoir encore envie d’écouter l’ancien leader des Smashing Pumpkins (le projet existe-t-il toujours ?), lui qui nous gratifie d’albums sans caractère depuis des années, lui que l’on voit sur InfoWars, l’oeil torve, balançant des inepties.

Mais Ogilala force finalement (et assez rapidement) le respect : le format folk, ossature piano ou guitare acoustique, agrémenté d’arrangements discrets (cordes, mellotron…), fait mouche d’entrée de jeu, et rappelle que Corgan n’est pas seulement une voix, mais aussi, quand il est en verve, un fin mélodiste. Et ce n’est pas un hasard si, dans ses meilleurs moments, Ogilala évoque les fantômes de Mellon Collie and the Infinite Sadness et Adore, les deux meilleurs albums des Smashing Pumpkins.

Ca sent la fin de règne de l’électricité, et le début d’une autre ère, plus personnelle et apaisée, parfois féérique.

François Corda

 

 

 

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