Jusqu’à ce que des portes claquent et des coffres à macchabées s’ouvrent par l’opération du (mal)Saint Esprit, The Jane Doe Identity crée sa petite surprise en dessinant deux personnages atypiques, passionnés par les petits secrets volés de la Mort. L’autopsie comme métier d’artisan ,créatif et remue-méninges, pourquoi pas ? Mais il fallait bien ajouter à cela une petite dose de maison hantée, de sorcellerie à deux francs six sous, histoire de rassurer le spectateur lambda… et dépiter les amateurs d’horreur. L’audace n’aura duré que 30 minutes, la purge, elle, semble sans fin, dès que le scénario abandonne ses convictions réalistes.
François Corda