GEMINI MAN
Ang Lee

EnterreLe superbe actioner que promettait d’être Gemini Man s’éteint lorsqu’il se met en tête de penser (après la séquence de Budapest). Autrement dit, Ang Lee n’a pas réussi le défi, dix ans après, de damer le pion à Avatar. Car si le pari esthétique du film est remporté haut la main (décors hallucinants, scènes de combats et de poursuites époustouflantes), l’argument science-fictionnel est confondant de naïveté (le clonage, c’est mal), et Gemini Man s’enlise dès lors qu’il cherche à donner du sens à sa débauche d’effets spéciaux et de chorégraphies somptueux. Mais au-delà du scénario paresseux, ce qui donne le plus de regrets est sans doute le personnage bâclé de Clay Varis, Frankenstein des temps modernes au manque de charisme ahurissant.

François Corda

| 2 octobre 2019 | Etats-Unis


 

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