SARAH LONGFIELD
disparity

Que Sarah Longfield soit une pépite, c’est indéniable. La multi-instrumentiste est aussi à l’aise avec un saxophone que sa guitare et sillonne avec bonheur entre rock et jazz. Pourtant, et malgré un artwork magnifique révélateur d’une volonté de se mettre en scène, de dépasser ses instruments, le rock progressif proposé par la musicienne reste bien trop cantonné à une succession de notes jouées avec brio, sans que l’oubli de cette virtuosité n’opère réellement. C’est plus une volonté de démontrer une compétence qu’un besoin de transmettre des émotions ou des images qui semble prédominer. Les transes et autres voyages magiques sont pourtant tout proches, à portée de tapping, encore faut-il accepter de se révéler.

François Armand

Sarah Longfield / disparity  (Etats-Unis | 30 novembre 2018)

 

 

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