ORPHELINE
Arnaud des Pallières

EnterreDécouvert en 2001 avec son documentaire Disneyland, mon vieux pays natal où un célèbre parc d’attractions se transformait en véritable cauchemar éveillé, le cinéma d’Arnaud des Pallières ne cessera dès lors d’explorer les aspects les plus vils et les plus sombres de l’humanité.

Faut-il tomber pour autant dans le misérabilisme ? Orpheline est une véritable compilation de vies brisées, une liste exhaustive de destins peu enviables sur fond de misère sexuelle et il n’est sans doute que cela. Hormis vers une certaine forme de complaisance, on n’est pas sûr de comprendre vers où le réalisateur veut nous emmener. Je regarde impassible ce triste spectacle, dont la surenchère m’empêche d’éprouver toute empathie.

Une chose est certaine : dans cette introspection d’une sexualité inconvenante ou cette exploration des abysses de la psyché humaine, Nymphomaniac de Lars von Trier était bien plus convaincant.

Ivann Davis

| 29 Mars 2017 | France

 

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