TRANSFIGURATION
Michael O’Shea

A trop vouloir ne ressembler à aucun autre film de vampire, Transfiguration finit par ne ressembler à plus rien du tout, si ce n’est à une toute petite série B intello fauchée.

Un peu déplaisant donc, et surtout très ennuyeux. Par son côté indé revendiqué, on en vient à rêver que les frères Safdie s’emparent d’un tel sujet, l’histoire d’un jeune Nosferatu paumé dans les bas-fonds new-yorkais. Mais ce Transfiguration là, version Michael O’Shea fait pschitt. Il faut dire que le réalisateur revendique à chaque plan une fibre sociale qui veut embrasser tout à la fois : le racisme, la délinquance, le stress post-traumatique, la misère… ouf !

Entre-temps, il a juste oublié de raconter une histoire. Dommage, l’ambition est là, mais le résultat ne suit pas.

François Corda

 

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