Ce genre de disque, réservé en général aux inconditionnels archivistes et autres fans transis, tient souvent de l’attrape-nigaud, et ce B-sides and rarities ne faillit pas à la règle. C’est aussi simple que cela : les faces B de Beach House sont effectivement des sous-face A, et les raretés en question auraient sans doute du le rester pour les mêmes raisons qu’elles l’étaient jusqu’à présent. On n’apprendra donc rien de plus sur la musique et les secrets de Beach House via ce B-Sides and rarities si ce n’est que leur exigence quant à la parution de leurs compositions semble quelque peu s’effriter depuis le magique Bloom. Espérons que cette pente savonneuse ne les mènera pas trop souvent à ce type de démarche paresseuse et mercantile.
François Corda
