The Lost City of Z
James Gray

On évoque Aguirre, Apocalypse Now, on aurait tout aussi bien pu citer Cannibal Holocaust dans le grand cirque promotionnel et critique qui a entouré la sortie de The Lost City of Z. Le chaland (consommateur ?) a besoin de se raccrocher aux branches qu’il connaît, quitte à ce qu’on lui promette tout et n’importe quoi.

Mais The Lost City of Z est bien plus qu’une compilation des meilleurs films de jungle, film de jungle que, d’ailleurs, il n’est pas. The Lost City of Z, c’est d’abord le meilleur film du meilleur réalisateur Américain de sa génération, James Gray. Et ensuite le portrait d’un homme insaisissable, visionnaire et réactionnaire, philanthropique et rêveur. The Lost City of Z, c’est enfin et surtout l’histoire de deux familles, celle de l’aventurier Percy Fawcett, composée de fidèles acolytes, de traîtres ou de lâches. Et celle du père Percy Fawcett, homme aimant et maladroit, affectueux mais absent.

James Gray a une nouvelle fois réalisé un grand drame, mêlant aventure et suspense, ajoutant cette fois à sa palette une touche de mysticisme qui confine au sublime dans une ultime scène tragique et mystérieuse.

François Corda

 

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