AMON AMARTH
berseker

Qu’on se le tienne pour dit : Amon Amarth a fait le tour de la question. Les chevelus Suédois ont bordé leur territoire davantage en propriétaires tatillons qu’en vikings intrépides, puisqu’ils ne s’aventurent jamais au-delà.

Qu’importe le kitch assumé (décors proues de drakkar d’où sortent des flammes sur scène) et les clips ridicules, la formule brutale, épique et mélodique demeure fichtrement efficace. Après un album précédent écrit en charentaises, le Berseker sort le groupe de son apathie (ils ont traversé l’Atlantique pour cela, s’essayant à enregistrer les morceaux différemment dans un studio de Los Angeles, soit un par un jusqu’au mastering) et s’apprête à provoquer des ravages sur les scènes du monde entier. Voici le retour de ces riffs, à nouveau aiguisés et tranchants comme l’acier, et de ces refrains qu’on entonne déjà à la première écoute (« Ironside »).

L’énergie des plus grands faits d’arme d’Amon Amarth, tel Twilight of the Thunder God, anime cet opus, assez en tout cas pour remplir sa corne de bière et faire pousser des barbes par quelques sortilèges.

François Armand

Amon Amarth / berseker (Suède | 3 mai 2019)

 

 

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