DEAD CAN DANCE
dionysus

Alors que le retour du duo il y a six ans avec Anastasia nous avait gentiment anesthésié, Dionysus fait office de surprenante piqûre de rappel et nous projette vingt deux ans en arrière à l’époque de Spiritchaser et ses aspirations tribales. Mais en terme de qualité on est plus proche de leur dernier grand disque, Aion, qui nous projetait plusieurs siècles en arrière. D’abord un peu frustrés que les deux chanteurs se soient délibérément mis si en retrait, les percussions massives et autres mélodies hypnotiques prennent vite le pas sur les a priori, et le voyage en terre inconnue se révèle parfait. Langues et instruments d’un autre âge, la formule du duo est connue. Mais  une fois de plus le dépaysement est total.

François Corda

Dead Can Dance/ dionysus (Angleterre ; Australie | 2 novembre 2018)

 

 

Commencez à écrire et validez pour lancer la recherche.