DEAD BONES BUNNY
dead bones bunny

Penser à s’équiper en chemise blanche et gomina, puis surtout bien s’échauffer car ça risque de castagner dur. Contrebasse au swing redoutable, guitare lourde, batterie boule de nerf et voix délicieusement éraillée, contrebalancée par instant par la douceur d’une voix féminine, il faut bien ça pour raconter la sombre histoire de Bunny Bones, danseuse à Londres, défunte dans les années soixante-dix et revenue en 2017 hanter les rues (et les troquets) de Paname. A base d’un alliage curieux – osons le néologisme « metalbilly » – quelque part entre le rock des années cinquante et des éléments contemporains beaucoup plus rugueux et âpres, les Dead bones bunny assènent riffs irrésistibles et refrains bourrés de gouaille, parfois aux limites du punk rock, dans un album joyeusement pêchu. Mais peu importe la teneur en acier de ce metal là, l’esprit qui anime la bande à Bunny est bien vivant  : il respire le rock, la bière et la sueur !

François Armand

Dead Bones Bunny / dead bones bunny (France | 15 janvier 2019)

 

 

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