Tant que Marissa Nadler saura distiller sa folk cafardeuse avec la même grâce, on restera à son chevet. La dame en noir de la six cordes n’a pas son pareil pour incarner en musique ce purgatoire de l’âme, entre culpabilité et rédemption. Chaque disque semble le jumeau du précédent, mais marque en fait une étape supplémentaire dans son exploration du spleen, qu’elle décline comme un nuancier musical.
François Corda
Marissa Nadler / for my crimes (Etats-Unis | 28 septembre 2018)