Sept morceaux de très exactement sept minutes chacun composent le septième album du groupe Parisien. Protégé par la puissance de ce chiffre, Monolithe étend son royaume avec un doom encore plus sombre et vertigineux. Habité par des thématiques liées à la science-fiction, Nebula Septem est une plongée dans le froid de l’espace. Le noir du vide est abyssal certes, mais le groupe propose une palette qui ne se restreint au simple exercice du genre. L’épaisseur des guitares, le mixage des éléments électroniques, les ruptures progressives, les montées épiques (lentement installées après de nombreuses mesures), tout cela confère à l’ensemble les qualités d’un grand roman de SF, qui raconterait avec force détails un voyage interstellaire, bourré de mystères et de sidération.
François Armand
Monolithe / nebula septem (France | 26 janvier 2018)
