WOLF ALICE
visions of a life

Cette année en shoegaze il y a eu Wolf Alice et Slowdive. Notre préférence se porte, et de loin, sur les premiers, qui revisitent ce genre trop souvent condamné aux attentats bruitistes un peu vains (le dernier My Bloody Valentine, les disques de A Place to Bury Strangers). Slowdive, que l’on sait beaucoup plus sensible, sur disque, aux mélodies éthérées, a réussi un comeback honorable, mais comment ne pas se sentir plus concerné par l’univers beaucoup plus éclectique de Wold Alice, qui balance entre synth-pop (« Don’t delete the kisses »), furie (« Yuk Foo ») et brume noisy (« Visions of a life ») ? Plus qu’au remodelage d’un style c’est d’ailleurs à cette identité faite de de feu et de glace que l’on s’attache, à ce labyrinthe de sons et de rythmes, à la fois cool et tourmenté.

François Corda

 

 

 

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