Bien loin des sentiers balisés, voilà ce qui peut définir cette production atypique. L’artiste Polonais Violinbwoy nous propose un album électro-dub plein de découvertes et d’incongruités, où influences et métissages se mélangent aux riddims les plus traditionnels. Død oscille entre plages instrumentales et cartes blanches à des invités. Le mariage des univers se fait sans anicroche et démarre par des chants Slaves sur lesquels viennent naturellement se greffer un dub profond et maîtrisé. Lorsque l’air devient trop saturé de sons de contrebande ou de basses redoutables, un air de violon vient nous libérer avec fraîcheur. En ressort une expérience étourdissante qui ravira amateurs d’expérimentation comme de musiques urbaines.
François Armand