Mondkopf
they fall but you don’t

Après un premier album d’électronique un peu tendre, le Français Paul Régimbeau s’est, depuis Rising Doom (2011), enfoncé corps et âme dans une musique eschatologique, résolument tournée vers les précipices. On pouvait penser qu’Hadès (2014) serait en ce sens un point de non retour tant Mondkopf creusait profond dans des abysses d’une noirceur effrayante. Mais They Fall But You Don’t se veut encore plus remuant. Pour qui osera aborder par la face nord ces paysages musicaux de pure désolation, il émergera de ce chaos une beauté froide et troublante, la sensation grisante de contempler l’abime.

François Corda

 

 

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